Sarah Gluszek est spécialiste des crimes contre les espèces sauvages, cofondatrice et coordinatrice du groupe de spécialistes de la prévention des crimes contre les espèces sauvages de la WCPA, en collaboration avec Re:wild. Elle est titulaire d'une licence en droit et criminologie de l'université de Manchester et d'un master en sciences de la conservation de l'Imperial College de Londres. Elle travaille depuis plus de dix ans sur des programmes mondiaux de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages et le commerce illégal d'espèces sauvages avec Fauna & Flora, WCS, WWF, UNODC, Cheetah Conservation Fund, Michigan State University, Endangered Species International et BirdLife Malta. Alors qu'elle occupait le poste de spécialiste technique senior en commerce d'espèces sauvages chez Fauna & Flora, elle a participé à l'élaboration de la boîte à outils pour la prévention situationnelle de la criminalité (lien), dont la version 2 comprend une section mise à jour sur le suivi, l'apprentissage et l'évaluation. Cette boîte à outils a été traduite dans quatre langues supplémentaires et testée à différentes étapes sur les sites de Fauna & Flora, notamment au Kazakhstan, au Kenya, au Kirghizistan, au Liberia, au Mozambique, au Nicaragua, au Tadjikistan et au Vietnam. Dans le cadre de cette fonction, elle a également partagé des conseils techniques et des enseignements tirés des équipes et des partenaires basés en Afrique, en Eurasie, en Amérique latine et dans les Caraïbes, ainsi qu'en Asie du Sud-Est. Elle a notamment contribué à l'élaboration d'une stratégie régionale de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages dans l'Union du fleuve Mano et facilité les échanges d'enseignements entre les acteurs du système de justice pénale dans le cadre du projet SWiPE de l'UE (lien).
Sarah accorde une grande importance à la collaboration entre les différents secteurs et avec les parties prenantes afin de trouver des solutions aux problèmes liés à la criminalité contre les espèces sauvages qui minimisent les dommages causés à la faune et aux communautés. Elle croit en l'importance d'aider les équipes des zones protégées à appliquer des approches fondées sur des données probantes et à les intégrer dans les structures de gestion existantes.