Durabilité

L’UICN souhaite favoriser des avancées significatives en matière de durabilité des événements en introduisant une série d’initiatives axées sur les pratiques en matière de site de l’évènement, de déplacements et d’approvisionnement.

L’UICN se compromet à montrer l’exemple en matière de gestion durable des événements. S’appuyant sur le succès d’initiatives précédentes, y compris la certification ISO 20121 décernée au Congrès mondial de la nature de l’UICN 2016 à Hawaï et au Congrès de l’UICN 2021 à Marseille, l’UICN s’efforce d’améliorer plus avant ses pratiques de gestion durable des événements.

En collaboration avec le Global Destination Sustainability Movement (GDS-Movement), une agence internationale pionnière dédiée à la promotion d’une transformation socioéconomique et environnementale positive, et Green Evénements, un expert dans l’élaboration de stratégies pour des événements responsables, l’UICN travaille une fois de plus à l’obtention de la certification ISO 20121.

ISO 20121 est une norme mondialement reconnue pour la gestion durable des événements qui fournit un cadre structuré pour intégrer la durabilité dans tous les aspects de la planification et de l’exécution. En s’efforçant d’obtenir cette certification, l’UICN vise à faire en sorte que ses événements soient non seulement respectueux de l’environnement, mais aussi bénéfiques sur le plan social et économique, laissant un héritage positif et durable.

Cet engagement est conforme aux principes de durabilité des événements de l’UICN pour une planification responsable des événements, qui équilibrent les considérations sociales, économiques et environnementales, et ajoutent d’autres améliorations au-delà des exigences de la norme. 

Plus spécifiquement ces actions incluent :

  • minimiser l’impact environnemental de ses événements en réduisant les émissions de gaz à effet de serre ;
  • minimiser la demande de ressources ; et 
  • promouvoir de bonnes pratiques de durabilité auprès des participants, des fournisseurs et des communautés locales.

L’UICN se trouve actuellement dans la première étape de sa feuille de route de 20 mois vers la certification ISO 20121. Ce processus suit une approche structurée basée sur la méthodologie Planifier, Mettre en œuvre, Vérifier-Agir et Améliorer. 

L’UICN continuera de fournir des mises à jour concernant ses progrès, partageant ses idées à mesure qu’elle se rapproche de la réalisation de ses ambitions en matière de durabilité.

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20 Months Roadmap

Compenser les émissions de carbone

Dans le cadre du Congrès, l’UICN invite les participants à contribuer à la conservation de la nature en compensant les émissions de carbone associées à leur participation à l’événement, que celle-ci soit en ligne ou sur site. Dans ce dernier cas, le calcul des émissions inclura celles générées par les déplacements ainsi que celles générées sur place par l’événement lui-même.

Lors du processus d’inscription en ligne, les participants seront invités à contribuer, à partir d’une liste préétablie, à l’un des projets sélectionnés offrant des crédits de compensation carbone certifiés. La sélection des projets a été faite par le biais d’un Appel à propositions dédié, réservé aux Membres de l’UICN, conformément à la Politique de compensation carbone de l’UICN (en anglais). Des projets supplémentaires pourront être proposés et seront sélectionnés selon les principes décrits dans cette même politique.

La liste des projets disponibles pourra évoluer pendant la période d’inscription. L’UICN achètera des crédits avant l’événement en fonction d’une estimation des émissions de carbone générées par le Congrès et les rendra accessibles via le système d’inscription. Une fois les crédits d’un projet épuisés, celui-ci ne sera pas nécessairement remplacé.

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Regenerative agriculture
Agriculture régénérative - Rick van der Haar - Unsplash

Projets de compensation carbone

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REDD+ Project for Caribbean Guatemala: the Conservation Coast

Ce projet, mené dans le département d'Izabal au Guatemala, contribue à la protection des forêts en prévenant la déforestation sauvage. Sur 30 ans, il vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) de 24,4 millions de tonnes équivalent CO2. Piloté par FUNDAECO, il soutient les communautés locales en leur offrant une meilleure gestion des terres, des revenus alternatifs et une gouvernance renforcée, garantissant ainsi des bénéfices à long terme pour les populations, la faune et l'environnement.

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Le projet REDD+ Chyulu Hills

Le projet REDD+ Chyulu Hills protège environ 410 000 hectares des collines de Chyulu au Kenya, en réduisant la déforestation et soutenant les communautés locales. Il crée des corridors écologiques, fournit de l’eau douce et finance des moyens de subsistance durables, des soins de santé et l’éducation. Il atténue ainsi le changement climatique et renforce la biodiversité grâce à une meilleure gestion des terres et à l’engagement des communautés.

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Ejido Petcacab y Polinkín CAR 1514

Situé sur la péninsule du Yucatán au Mexique, l’ejido Petcacab et Polinkin est un modèle de gestion forestière communautaire. Fort de plus de 35 ans d’expérience, il intègre l’exploitation du bois, l’artisanat et la conservation. Protégeant 47 458 hectares, il participe aux marchés du carbone, réinvestissant ses revenus dans des projets communautaires, la durabilité et la résilience économique, tout en préservant la biodiversité