N. MANIKA

Écologue de la conservation, fort de 14 ans d'expertise avérée en conservation de la biodiversité, restauration des écosystèmes et atténuation du changement climatique dans divers contextes institutionnels, j'ai axé ma carrière sur les régions écologiquement critiques du Teraï et de l'Himalaya oriental, où j'ai dirigé des initiatives de recherche et de mise en œuvre visant à relever des défis complexes en matière de conservation, à l'interface science-politique-communauté.

Je possède une vaste expérience de la conception et de la gestion de programmes de conservation à grande échelle financés par des organisations bilatérales, des agences multilatérales, des ministères et des fondations philanthropiques. Ma spécialisation technique englobe l'écologie du paysage, la restauration forestière, la gestion des espèces invasives, la conservation des plantes médicinales et aromatiques, et les solutions fondées sur la nature pour l'adaptation au changement climatique. Chercheur publié, je possède de solides bases en phytosociologie et en dynamique des écosystèmes, complétées par des compétences stratégiques en élaboration de politiques, en architecture de financement climatique et en cadres de conservation sensibles au genre.

Ayant œuvré au sein d'institutions gouvernementales, d'ONG et du secteur privé, j'ai développé des compétences en coordination multipartite, en mobilisation de ressources et en traduction de données scientifiques en stratégies concrètes. Mon travail contribue directement à la réalisation des Objectifs de développement durable 13, 15, 5 et 3, en mettant l'accent sur l'intégration des communautés riveraines des forêts à la conservation.

Je reste attaché aux approches de conservation qui favorisent à la fois l'intégrité écologique et des améliorations concrètes du bien-être des communautés, reconnaissant que les solutions environnementales durables naissent de véritables partenariats plutôt que d'interventions imposées par le pouvoir. Au-delà des publications de recherche et de la gestion de projets, je trouve un sens à l'intégration des communautés dans les dialogues sur la conservation, à l'exploration de territoires inexplorés et à la mise en pratique de la science écologique complexe. Au fond, je demeure un explorateur des écosystèmes, des idées et des espaces où la nature et l'homme prospèrent ensemble.