En tant qu’artiste écologique travaillant en collaboration avec des scientifiques de renom, Thijs Biersteker crée des œuvres d’art fondées sur les données, qui transforment des recherches environnementales complexes en installations et expériences immersives présentées dans des musées et conférences à travers le monde, faisant ainsi résonner la science aussi bien auprès des chefs d’État que dans le cœur du public.
Le travail qu’il réalise avec son équipe repose sur des collaborations scientifiques avec l’UNESCO, l’OMS, LVMH et bien d’autres. Ils tissent ensemble données scientifiques, plastiques recyclés, plantes cinétiques, vastes ensembles de données sur la biodiversité et arbres vivants équipés de capteurs et d’intelligence artificielle — donnant naissance à des œuvres qui aident chacun à imaginer l’impact sur la biodiversité et la santé planétaire. Les créations du Woven Studio sont conçues de manière circulaire et durable, chaque installation étant accompagnée d’un passeport matière.
Les œuvres de Biersteker ont été exposées dans de grandes institutions culturelles telles que la Fondation Cartier (FR) et le Barbican Centre (UK), et mises en avant sur des plateformes internationales comme la COP et le Montreux Jazz Festival. Il défend avec force l’idée d’associer faits et émotions pour aborder les enjeux cruciaux de notre époque. À travers ses créations, il cherche à rendre les problématiques environnementales complexes accessibles, compréhensibles et personnelles.
Il a été conférencier principal aux Nations Unies, a donné trois conférences TED et s’est exprimé dans de nombreux autres lieux pour promouvoir une nouvelle forme de communication scientifique à travers des expériences interactives. Pour ce faire, il a fondé la Woven Foundation.
Avec la Woven Foundation, il prolonge cette vision afin d’éduquer et de créer de nouvelles formes d’engagement entre la science, les décideurs et le public. Leur approche — alliant rigueur scientifique et résonance émotionnelle — leur offre une nouvelle voix dans des conférences majeures et des musées de renommée mondiale, plaidant pour que la recherche scientifique imprègne profondément la culture et les politiques publiques.
Leur travail est reconnu pour redéfinir les frontières entre art et communication scientifique — et pour inspirer une nouvelle génération de médiateurs scientifiques.